Faisant suite à la sortie de la Coalition Halte-Air Saint-Hubert de la semaine dernière, l’Aéroport Montréal Saint-Hubert entend «rectifier les faits».
«Plutôt que de saluer cette annonce, la Coalition Halte-Air a remis en question la bonne foi de la direction de l’aéroport en prétendant que la piste ne serait tout simplement pas assez longue pour accueillir des gros porteurs», rappelle Simon-Pierre Diamond, vice-président, affaires corporatives, communications et marketing.
Le regroupement éagissait à la déclaration de l’Aéroport à l’effet que le nouveau terminal actuellement en construction n’accueillera pas de gros porteurs de 230 passagers ou plus.
Selon la classification de l’Organisation de l’aviation civile internationale, un aéroport ayant une piste de plus de 1,8 km est autorisé à recevoir des avions de codes D et E, soit des gros porteurs. Avec une piste de 2,4 km, l’Aéroport Montréal Saint-Hubert remplit ces critères.
«Seuls les gros porteurs ayant une destination lointaine, comme l’Asie ou l’Australie, ne pourraient décoller de Saint-Hubert puisque la quantité d’essence nécessaire pour s’y rendre ajoute un poids considérable aux avions et nécessitent généralement des pistes plus longues, nuance M. Diamond.
Ceux à destination de Paris ou San Francisco, par exemple, pourraient y opérer leurs vols.
«La décision de l’Aéroport Montréal Saint-Hubert d’investir dans ses infrastructures pour desservir des avions monocouloirs de code C est un choix discrétionnaire et volontaire, soutient M. Diamond. Nous avons l’intéêt de la population à cœur et nous faisons le choix de privilégier des avions plus efficients qui génèrent moins de bruit et qui consomment moins de carburant.» (A.D.)