Un plaidoyer de Lucie Charlebois en faveur de l’aréna de Soulanges

le mardi 21 novembre 2023

ésidente de Soulanges, l’ancienne ministre de la Santé publique Lucie Charlebois a admis qu’elle avait son mot à dire à titre de citoyenne dans le dossier de l’aréna qui soulève les passions depuis un bon moment.

« Je suis grand-maman de plusieurs petits-enfants qui patinent là-bas. Penses-tu que les jeunes ne sont pas contents de voir leurs grands-parents, les oncles, les tantes venir les encourager ? Ce n’est pas seulement un aréna, c’est un lieu de socialisation qui permet de maintenir non seulement une santé physique parce qu’on y patine, mais aussi une forme de santé mentale. Ça fait du bien de se éunir sur place et de se divertir en encourageant ceux qui y font du sport et qui sont occupés à ne pas faire de mauvais coups », indique celle qui a longtemps été la députée de Soulanges.

Elle ne désire toutefois pas se prononcer à ce titre d’ancienne politicienne. Mais Lucie Charlebois désire quand même que le message soit entendu. « Ça fait des années que les utilisateurs ne paient pas leur juste part pour le centre sportif qui dessert Soulanges. Il est temps que les choses se placent et que les élus des municipalités autour encouragent et appuient ceux de Saint-Polycarpe. La MRC devrait aussi intervenir en appuyant et en démontrant l’importance de ce lieu qui sert à énormément de citoyens de la dizaine de municipalités autour », avise Lucie Charlebois.

Abandonner le « Je, me, moi »

La citoyenne, qui demeure engagée, veut voir les citoyens abandonner le principe du « Je, me, moi » dans ce dossier. Il ne s’agit plus d’une guerre de clochers, mais d’un service à la population. « Oui il y a les hockeyeurs, mais il y a aussi celles qui font du patinage artistique, il y a les adultes qui jouent dans les ligues de garage et ceux qui font du patinage libre. J’y reviens, mais c’est de maintenir la santé des gens d’offrir un aréna dans une égion », croit Lucie Charlebois qui dit vouloir contribuer même si elle devait abandonner la pratique du sport.

« Ce n’est pas tout le monde qui a des enfants à l’école, mais on paie des taxes scolaires. Pas tout le monde qui utilise la piste cyclable, les terrains de tennis, les pistes de BMX, mais on contribue. Idem pour les bibliothèques municipales. Tout le monde met la main à la poche, c’est le moment d’en faire autant pour cette infrastructure qui doit survivre », lance comme un cri du cœur Lucie Charlebois.