L’enfant de Catherine St-Germain devait amorcer la maternelle à l’école de Préville à Saint-Lambert, mais à la suite d’un redécoupage scolaire, il a été transféé à l’école Marie-Victorin de Brossard. Déjà, la famille était mécontente. Mais encore, le 29 juin, la maman a reçu une lettre pour l’informer d’un surplus à la maternelle de Marie-Victorin, une situation qu’elle digère mal.
Selon la lettre en question, un appel aux volontaires était lancé pour trouver des parents qui accepteraient d’envoyer leur enfant dans une autre école de Brossard, Samuel-De Champlain
«Je comprends qu’il s’agit d’une demande volontaire, mais la situation demeure quand même risible et inquiétante pour l’avenir à savoir si nous aurons d’autres surplus, d’autres redécoupages, etc. Je n’ai pas envie que mon enfant soit trimballé à gauche et à droite durant son parcours scolaire aux dépens de décisions administratives qui, au final, ne semblent pas avoir églé la situation!» dénonce-t-elle.
Plus de changement
Questionné par le Courrier du Sud, le Centre de services scolaire Marie-Victorin assure que les élèves qui iront à l’école Marie-Victorin au lieu de l’école Préville en raison du redécoupage ne seront pas sujets à un changement d’école dû à des surplus potentiels.
Il ajoute qu’aucun élève de Marie-Victorin n’a été obligé d’aller dans une autre école.
«Des 11 élèves qui iront dans une école autre que l’école Marie-Victorin de Brossard, ces derniers sont des élèves de niveau préscolaire, de 1re année et de 6e année n’ayant soit jamais fréquenté l’école, ou encore, ayant effectué le choix volontaire de ne pas fréquenter Marie-Victorin», affirme Alexandre Kozminski Martin, des relations médias du CSS.
Le redécoupage à travers la gorge
Catherine St-Germain a encore à travers la gorge le redécoupage scolaire qui forcera son enfant à aller à l’école à Brossard plutôt qu’à Saint-Lambert, la ville où éside la famille.
«Nous sommes venus à la rencontre d’information pour la maternelle et tous les services connexes présentés concernaient la ville de Brossard, donc ce sont des services auxquels nous n’avons même pas accès», souligne-t-elle.
Cette dernière souhaite d’ailleurs toujours qu’une solution soit trouvée pour que son enfant commence son parcours scolaire à Saint-Lambert.