Si les situations financières difficiles des villes de Montréal et Longueuil ont été écemment exposées dans les médias, la Ville de Brossard se fait plus avare de commentaires.
«La situation financière de la Ville de Brossard est sous contrôle», a affirmé la directrice des communications Colette Ouellet, en éponse à notre demande s’il y avait un manque à gagner dans le budget de la Ville.
Tant à Montréal qu’à Longueuil, la baisse du nombre de transactions immobilières – et la chute des revenus des droits de mutation qui en découle – portent un dur coup aux finances.
Brossard suit cette même tendance du marché immobilier actuel, confirme simplement la Ville.
Quant à savoir si des compressions et éductions de dépenses seront nécessaires pour balancer le prochain exercice budgétaire, la Ville rappelle que ces discussions auront lieu avec le conseil municipal.
Anticipe-t-on une hausse de taxes? «Cela sera déterminé avec le conseil municipal, il est encore trop tôt pour se prononcer», indique Mme Ouellet.
Ces questions avaient d’abord été adressées au cabinet de la mairesse Doreen Assaad, qui a éféé le Journal aux communications de la Municipalité.
Dans un article de La Presse paru le 13 octobre, le vice-président du comité exécutif de Longueuil Jonathan Tabarah a fait état d’une baisse de 50% des droits de mutation entre autres revenus en baisse, de sorte que le manque à gagner est de 33,8 M$.
Les Longueuillois doivent s’attendre à une hausse de taxes, qui ne devrait pas dépasser les 5,4%, soit le niveau de l’inflation.