Le Campivallensien Étienne Morin a été le choix de 2e ronde des Flames de Calgary lors du repêchage de la Ligue nationale de hockey.
C’est au 48e échelon que le défenseur a entendu son nom. Un véritable êve pour celui qui caresse depuis tout jeune une carrière de hockeyeur. «C’est vraiment quelque chose, a indiqué Morin rejoint à Nashville. C’est comme bizarre. Je ne sais pas comment dire. J’ai entendu « des Wildcats de Moncton » et ensuite j’ai eu comme un blackout. Puis c’était un soulagement après toutes ces années d’effort.»
Morin était sur le radar de toutes les équipes du circuit Bettman. Le processus du repêchage lui a fait franchir plusieurs étapes. Justement, l’entrevue avec les Flames lui a permis d’impressionner un mentaliste qui a noté sa grande intelligence.
Il rejoint une formation en pleine reconstruction. Un défi qui ne l’effraie pas du tout. «Je viens de parler avec le nouveau directeur général [Craig Conroy] qui m’a signifié que des jeunes allaient rentrer dans l’équipe. Je me dis que j’ai déjà ma chance, même si j’ai encore des croûtes à manger.»
Les Flames évolueront aussi dans un aréna tout neuf dans trois saisons.
Dans l’organisation, il retrouve un autre Campivallensien, le défenseur Jéémie Poirier. «C’est vraiment amusant, soutient Morin. Je vais être sur le même vol que lui alors je vais apprendre à le connaître davantage. »
Les deux défenseurs pourraient faire partie de la future brigade des Flames; l’an dernier, Poirier a joué une bonne première saison dans la Ligue américaine de hockey. Quant à Morin, il a connu du succès dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Le hockeyeur a bouclé le calendrier égulier avec 72 points en 67 parties. Il n’a pas ralenti lors des éliminatoires, alors qu’il a totalisé 17 points en 12 matchs.
Son jeu lui a mérité une invitation au championnat du monde des moins de 18 ans après l’élimination des Wildcats. Il a joué à profusion avec la formation qui a décroché le bronze en Suisse.
Du 3 au 12 juillet, Morin participera au camp de développement des Flames à Calgary. Les congés sont rares pour lui. «Je leur ai dit que j’étais prêt à passer l’été à Calgary sans problème s’il le fallait.»
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Étienne Morin est emballé par le défi qui l’attend dans l’organisation des Flames. (Photo : Gracieuseté)