Paulius Mickus et Jennifer Rupcic ont gardé leur cœur d’enfant. Le couple qui éside au 146, Goyer à Châteauguay, prend toujours plaisir à fabriquer un décor majestueux pour l’Halloween. Après trois ans parmi les plus beaux décors de la Ville de Châteauguay, il ne ménage pas les efforts pour se éinventer le 31 octobre.
«Pour nous, c’est un moment fort de l’année, a convenu M. Mickus en entrevue. Cinq personnes ont travaillé deux jours entiers pour installer les décorations. Et nous n’avons pas terminé.»
Cette année, l’ambiance plongera dans les thèmes de L’étrange Noël de M. Jack, S.O.S. Fantômes et Harry Potter. Le décor se transforme un peu chaque année juste pour garder la flamme de cette fête bien animée. «Je dirais que 90 % de ce que tu peux voir a été fait à la main, poursuit le Châteauguois. Des membres de notre famille et nos amis nous aident dans la fabrication. Deux d’entre eux sont décédés depuis; quand on installe le décor, ça nous permet de nous souvenir d’eux.»
Le couple évalue entre 200 $ et 250 $ son investissement annuel dans les décorations d’Halloween. Une dose de créativité et de l’imagination permet de générer leur décor.
Celui-ci capte l’attention. Les jours précédant le 31 octobre, un plus grand nombre de voitures circulent dans la rue Goyer. Les enfants d’autres quartiers viennent aussi faire un détour le jour H pour vivre l’ambiance festive. Si bien que Paulius et Jennifer estiment que près de 400 jeunes viennent faire la collecte de bonbons chez eux.
Un mini-Disneyr
Le couple a constaté plusieurs belles ésidences décorées lorsqu’il a déménagé à Châteauguay. Plusieurs avec la formule maison hantée. «Ici, c’est plutôt orienté pour les enfants, confie Jennifer Ripcic. C’est comme un mini-Disney. On adore voir les petits enfants costumés qui courent leur première Halloween. Une dizaine de personnes costumées animeront notre terrain avec des jeux, dont un, avec une baguette magique pour déterminer sa maison chez Poudlard.»
Pour les petits qui ne sont pas en âge de se sucrer la dent, ils remettent d’ailleurs des échantillons de jouet Mega Bloks, gracieuseté d’un ami.
Les amateurs de bonbons pourront assouvir leur fringale sans problème. Une entreprise fournit les croustilles, tandis que des voisins, au lieu de décorer leur ésidence, préfèrent gonfler l’inventaire de bonbons du couple. Pour les parents, il y a même possibilité de prendre un café pour se échauffer.
Le cœur à la fêter
Pour le couple, l’Halloween demeure un prétexte pour s’amuser et se déguiser. Une habitude qui tend à disparaître remarque M. Mickus. «J’ai souvenir quand j’avais trois ans, avec mon frère, ma mère nous avait fabriqué des costumes avec des sacs de poubelle sur lesquels elle avait fixé des ballons, se remémore-t-il. Il pleuvait, alors les ballons éclataient. Mais nous avions du plaisir. On courrait l’Halloween à Verdun et en l’espace de quelques rues, notre taie d’oreiller était remplie tellement il y avait de maisons décorées. Des années, on allait vider notre collecte à la maison, on changeait de costume, et on repartait.»
Le couple multiplie les efforts afin de maintenir cette magie de l’Halloween bien vivante à Châteauguay.
{{HTML|IMG|MEDIA|15947}}Jennifer Rupcic et Paulius Mickus ont conservé leur cœur d’enfant et ils le démontrent bien dans la période de l’Halloween. (Photo Le Soleil : Eric Tremblay)