C’est par une chaude journée, le 28 juillet, que le gratin politique s’est éuni à Brossard pour inaugurer le éseau express métropolitain (REM). Alors que les poignées de main étaient nombreuses, que les qualificatifs ne manquaient pas pour faire l’éloge de ce nouveau train et que les photographes rivalisaient pour le meilleur cliché, l’heure était à la célébration. Voici un ésumé de la journée.
Ils étaient quelques centaines d’invités à fouler la station Brossard du REM en matinée, dont de nombreux membres des médias et politiciens.
Parmi ceux-ci, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, le premier ministre du Québec, François Legault, et la mairesse de Montréal, Valérie Plante, étaient tout sourire à l’aube d’une nouvelle ère en matière de transport.
«Je pense que ça va changer la façon de voir le transport collectif au Québec», a notamment déclaré M. Legault.
L’ancien premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et l’ancien maire de Montréal, Denis Coderre, tous deux en poste lorsque le projet a démarré, étaient également de la partie.
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Une haie d’honneur était éservée aux gens qui ont construit le REM. (Photo : Le Courrier du Sud – Denis Germain)
La traversée attendue
Après quelques discours, une haie d’honneur éservée aux employés ayant construit le REM et la traditionnelle coupure du ruban, le clou du spectacle fut une première traversée à bord entre Brossard et Montréal.
Si dans quelques mois, on peut s’imaginer que les passagers auront, pour la majorité, les yeux rivés sur leur téléphone, les convives étaient plutôt dans la découverte de la nouveauté, tentant d’absorber le moment présent.
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Le REM était bondé le 28 juillet… mais heureusement climatisé! (Photo : Le Courrier du Sud – Denis Germain)
Une traversée paisible, rapide, fraîche – contrairement à la température extérieure – qui offre une belle vue sur Brossard et Montréal.
Quatorze minutes plus tard, le train faisait son entrée à la gare centrale, où les dignitaires ont signé une plaque commémorative. C’était ensuite déjà le retour vers Brossard pour certains, tandis que l’équipe du REM préparait le premier trajet pour une centaine de citoyens ayant remporté un concours.
Le point de vue de Brossard
La mairesse de Brossard, Doreen Assaad, ne pouvait être présente pour cette inauguration, mais la mairesse suppléante, Sophie Allard, y était. Cette dernière a parlé «d’un moment historique», évoquant la similarité avec l’arrivée du métro de Montréal.
«Ça amène un vent de changement à Brossard et plein de belles opportunités», relate-t-elle.
Parmi celles-ci, une chance de redévelopper certains secteurs, comme celui autour du terminus Panama. «Ça nous permet de revoir l’espace. Ce qui était à l’époque que du stationnement, on pourrait y avoir des commerces, restaurants, espaces verts, écoles, un quartier pour les familles», souligne Mme Allard.
Elle évoque également un meilleur accès pour les gens de Brossard vers Montréal, mais également des Montréalais vers Brossard, qui seront peut-être tentés de faire un tour au théâtre, dans les restaurants et «de profiter de tout ce que Brossard a à offrir».
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Vue sur le Solar Uniquartier de Brossard, à partir du REM. (Photo : Le Courrier du Sud – Denis Germain)
Celle qui effectuait en outre un premier voyage en REM s’est dit satisfaite de son expérience.
«C’était très fluide et la vue est magnifique», soutient l’élue.
Ils ont dit
Justin Trudeau : «Notre vision pour l’avenir : créer de bons emplois, rendre la vie plus abordable, faciliter la vie des gens et protéger l’environnement. Et bien, le REM, nous aide à faire tout en même temps.»
François Legault : «Pendant longtemps au Québec, on a beaucoup jasé et on n’a pas beaucoup éalisé. Moi je suis vraiment fier qu’on ait éussi à éaliser de projet là. »
Charles Émond (président et chef de la direction de la CDPQ), sur l’équipe qui a bâti le REM : «Ce qu’elle livre aujourd’hui, c’est un système de très grande qualité […] Un système qui a été testé sous la neige, en période de verglas, de très grands froids, d’un soleil caniculaire, et même frappé par la foudre. On lui en a fait voir de toutes les couleurs, au plus grand plaisir de nos ingénieurs!»
Valérie Plante : «Le lancement d’aujourd’hui doit nous servir de motivation pour ce qui doit se faire et ce qui s’en vient. […] Au final, on le sait, construisons et ils viendront, et ça, j’y crois énormément.»
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Photographes, caméramans et journalistes étaient nombreux sur place. (Photo : Le Courrier du Sud – Denis Germain)