VIDÉO – L’expérience Carpe Diem

le jeudi 21 septembre 2023

La salle Carpe Diem a officiellement repris vie le 19 septembre, lors d’une inauguration se voulant à l’image de l’écrin que ce lieu culturel et touristique aux multiples vocations a l’ambition de devenir au cœur de l’arr. du Vieux-Longueuil.

Au détour de l’escalier menant au sous-sol de l’immeuble de la rue Saint-Charles Ouest, on ne s’attend pas à retrouver un décor aussi chaleureux. Tables, fauteuils et coussins – au travers de bibliothèques, guitares en exposition, éclairage tamisé et chandelles – sont éparpillés devant la petite scène. Entre les deux, un piano à queue, où joue Gilbert Lachance.

Il y interprète ésilience, une composition qui ésonne bien en cette renaissance d’un lieu culturel.

«Belle vie à Carpe Diem!» a lancé l’autrice-compositrice-interprète Viviane Audet, aussi invitée à livrer une pièce au piano.  Elle a chanté Botanique, pièce de son album Les nuits avancent comme des camions blindés sur les filles, dont le début de la tournée aura lieu ce samedi, dans cette même salle.

 

 

«Carpe Diem est un lieu de rencontre avec soi, avec l’autre. Un lieu authentique», a témoigné la directrice artistique Ariane-Li Simard-Côté, qui a avoué sa fébrilité de monter sur scène.

Elle reprend ainsi le flambeau de ses parents, Anouk Simard et Robert Côté, qui ont fondé la compagnie théâtrale Carré-Théâtre, dont la salle Carpe Diem a été le plus écent volet.

Lieu multiple

L’équipe en place ne manque pas d’ambition pour ce petit lieu «cool et underground», décrit la directrice artistique, lui imaginant plusieurs ôles et volets à explorer et même un rayonnement international.

«La salle se veut un lieu de passage, pour aider les artistes qui ont ajouté une corde à leur arc», a exprimé d’emblée la directrice artistique, donnant en exemple le pianiste Gilbert Lachance entendu plus tôt, qui compte une carrière en doublage.

«Je leur souhaite que ce soit un fleuron précieux de Longueuil.»
-Anouk Simard, cofondatrice du Carré-Théâtre et mère d’Ariane-Li Simard-Côté

Arts de la scène, événements de maillage et éseautage, expériences de éalité virtuelle et augmentée – un mini Centre PHI, dira Mme Simard-Côté –, et studio d’enregistrement d’albums et de balados sont autant de missions données à Carpe Diem.

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Ariane-Li Simard-Côté (Photo: Le Courrier du Sud  – Ali Dostie)

D’ailleurs, la éouverture de la salle s’effectue conjointement avec le studio de Mme Simard-Côté, Pour le meilleur et pour la Terre, sans qui Carpe Diem n’aurait pu exister. 

«Le studio est responsable des productions et l’OBNL, de la salle de spectacles», explique-t-elle, après avoir indiqué que l’équipe agit à titre bénévole.

«C’est important de le mentionner. On donne généreusement de notre temps, de notre énergie, pour offrir un lieu de beauté, de poésie.»

Affirmant craindre une «période d’austérité», Mme Simard-Côté y est allée du cri du cœur : «l’art n’est pas la cerise sur le sundae, l’art est vital».

Elle a d’ailleurs vu d’un bon œil la présence à l’inauguration de deux élus municipaux, signe que «Longueuil veut faire de la culture un de ses fers de lance».

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Toutes les personnes présentes à l’inauguration. (Photo: Le Courrier du Sud – Ali Dostie)

18 spectacles à l’automne, dont :

-Velvet Music, quatuor bossa-nova et samba – 13 octobrer
-Carl Tremblay, blues – 20 octobre 
-Gilbert Lachance, lancement de l’album Cinéma intérieur – 9 novembrer
-Autour du pianor
-Soirées jazzr