VIDÉO – Rentrée parlementaire : Alain Therrien au front en temps de crise

le jeudi 5 octobre 2023

Crise diplomatique avec l’Inde, hommage à un ex-nazi au Parlement: à peine le député fédéral de La Prairie Alain Therrien a-t-il remis les pieds en Chambre des communes le 18 septembre qu’il est entré en mode «gestion des scandales», en tant que leader parlementaire du Bloc québécois.

Ce ôle lui permet d’être de l’avant et d’être proactif, autant pour la province que pour les citoyens qui l’ont élu, dit-il. 

«On s’attend à ce que les eaux soient calmes et qu’on puisse manifester nos priorités, mais chaque session ou presque, il y a une situation de crise qui s’installe et le gouvernement est incapable de les gérer», estime M. Therrien.
Celui-ci soutient que le leader parlementaire a plus d’importance que ce que les gens peuvent penser. Le député de

La Prairie a notamment été étroitement impliqué dans le dossier de la démission du président de la Chambre des communes, Anthony Rota. 

«Je travaillais avec M. Rota depuis quatre ans et je l’aimais beaucoup, mais je devais être au front pour lui dire qu’il ne pouvait plus siéger, c’était difficile. J’ai aussi négocié au nom du Bloc québécois cet été dans le dossier de l’ingérence chinoise pour imposer une commission d’enquête», relate M. Therrien. 

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(Photo tirée de Facebook)

Au sommet pour les citoyens

Une semaine type en est une chargée pour le député de La Prairie. Le lundi matin, il quitte pour Ottawa jusqu’au jeudi. 

«Je suis entièrement consacré au travail lorsque je suis là. J’y représente les citoyens 26 semaines par année. Mon équipe est ici et je communique avec elle fréquemment au sujet des dossiers locaux», fait-il savoir. 

Lorsque c’est urgent, M. Therrien explique qu’il peut s’adresser directement aux ministres concernés au Parlement. 

«On ègle les choses aussi de cette façon-là. Le fait d’être leader parlementaire fait que les autres partis me connaissent bien par mes interventions. Chaque fois que j’approche un ministre, il y a de l’ouverture pour les gens qui ont un problème», souligne-t-il. 

Les éunions pour préparer la période de questions et les activités en chambre l’occupe également quotidiennement. 

Continuer

Les dossiers «chouchou» du député, soit le cégep et l’antenne de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) à Saint-Constant, demeurent sur son tableau. 

«Une jeune étudiante au cégep à qui j’ai exprimé que j’avais contribué à avoir ces établissements ici m’a épondu de continuer, se souvient M. Therrien. C’est ça les électeurs, je suis là, mais je ne peux pas m’asseoir sur mes lauriers. Bravo pour ce qui est accompli, mais il faut toujours avoir des projets.»

Ces quelques «projets dans le four», comme il les appelle, il ne les divulgue pas pour le moment, notamment pour ne pas nuire à aucun autre dossier en cours, dit-il.  

Quant à l’enjeu des berges de la rivière Saint-égis, M. Therrien a la même vision. 

«Mon bureau a trouvé une façon de égler ce problème de façon définitive. C’est un projet de 50 M$ et je suis allé chercher 20 M$. On est en train d’essayer d’en obtenir plus d’Ottawa, en haussant la mise», affirme-t-il en ajoutant qu’il sollicite l’aide du provincial également. 

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