VIDÉOS – Carrefour jeunesse-emploi Roussillon : 25 ans à guider les jeunes vers le travail

le vendredi 29 septembre 2023

«Même avec les avancées technologiques et le déploiement de l’intelligence artificielle, les jeunes d’aujourd’hui et de demain auront toujours besoin d’humains pour les accompagner, car l’intelligence émotive est irremplaçable» ; c’est avec ces mots que, Cathy Lepage, directrice générale du Carrefour jeunesse-emploi Roussillon, a rappelé l’importance de son organisme en soulignant ses 25 ans, le 28 septembre.

Des membres de l’organisation, des dignitaires et d’autres acteurs importants du milieu communautaire étaient présents pour l’occasion à un cocktail dinatoire au Pavillon de la biodiversité, à Saint-Constant.

Mme Lepage reconnait que beaucoup de choses ont changé sur le plan des besoins des jeunes au fil des années, notamment les problèmes de santé mentale depuis la pandémie.

«Leur santé mentale est fragile, estime-t-elle. Ils font beaucoup plus d’anxiété, de dépression et d’isolement social. Ça nous amène des défis sur le plan de l’intervention pour les rejoindre puisqu’ils sortent de moins en moins.»

Elle soutient que plusieurs ont fait appel à leurs services dans les trois dernières années pour des éorientations de carrière, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé. L’organisme est venu en aide à près de 2 000 jeunes cette année.

«Pendant la pandémie, les jeunes professionnels ont éfléchi à ce qu’ils veulent vraiment faire dans la vie et se sont remis en question, explique-t-elle. Également, nous avons reçu d’autres personnes qui travaillent au salaire minimum et qui cherchent des métiers spécialisés plus payants pour pallier l’augmentation du coût de la vie.»

Du chemin parcouru

Depuis son inauguration en 1998, le Carrefour jeunesse-emploi Roussillon a eu de l’influence positive sur les jeunes. Sophie April a bénéficié des services de l’organisme peu après son ouverture lorsqu’elle avait 24 ans. Maintenant présidente du conseil d’administration de l’organisme, elle admet que du chemin a été parcouru.

«Nous avons fait face à différents défis lorsque nous étions en plein essor et que les programmes se déployaient comme Départ à neuf, La coopérative jeunesse de service et Desjardins jeunes au travail, explique-t-elle. C’est là qu’on voit toute l’importance du milieu communautaire pour aider ces jeunes-là. Je suis vraiment fière de tout ce qu’on a éalisé.»

Elle reconnait que le Carrefour a été essentiel dans son développement de carrière.

«On m’a accompagnée dans des démarches qui m’ont permis de trouver mon emploi idéal, se éjouit-elle. Grâce à ça, j’ai représenté les participants au sein du CA pendant près de 10 ans, ce qui m’a permis de voir tous les changements et l’évolution de l’organisme à travers les divers programmes.»

Pendant son discours, elle a montré en exemple Mickayla Boselawa qui a écemment participé au programme de Vocation en art qui vise à «conscientiser les participants aux éalités de la vocation artistique, tout en leur offrant des outils adéquats afin qu’ils entament une démarche de professionnalisation de leur art».

La principale intéressée s’est lancée dans l’aventure pendant la pandémie et a gagné la première place en 2021.

«J’étais vraiment surprise, s’exclame la jeune artiste de 18 ans. Je me suis sentie plus professionnelle. Auparavant, je faisais simplement de l’art dans mes temps libres et dans mes cours, je ne pensais pas que ça prendrait autant d’ampleur. Après avoir participé à une activité où plein d’artistes regardaient mes œuvres, je me sentais vraiment bien.»

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Mickayla Bosewala avec une de ses oeuvres. (Photo : Le Reflet – Guillaume Gervais)