Si la Coalition Halte-Air Saint-Hubert craint que la zone d’innovation en aérospatiale engendrera des hausses de taxes en raison des investissements dans les infrastructures routières, la Ville soutient que les gains en revenus de taxation seront supérieures à ces dépenses.
«Selon les estimations de la Ville, lorsque le plein potentiel de développement de la zone aura été atteint, la Ville pourrait bénéficier de revenus annuels de taxation supplémentaires de plus de 37 M$ d’ici 2042», affirme la Ville.
Entre 2023 et 2042, les revenus de taxation annuels potentiels sont estimés, par tranche de cinq ans, à 7,6 M$, 13 M$, 21,3 M$ et 37,7 M$.
En contrepartie, les mises à niveau des infrastructures prévues au Plan directeur de la zone sont évaluées à un total d’environ 35 M$; une somme qui ne sera dépensée d’une fois.
«Parler de hausse de taxes associée au projet n’est fondé sur aucune donnée probante», avance la Ville.
Dans un communiqué éagissant au dévoilement du Plan d’action de la zone, la Coalition Halte-Air Saint-Hubert dénonçait que «c’est à coût d’argent public des contribuables que l’on va refaire les routes. Ces investissements, qui arriveront trop tard, ne pourront empêcher que le trafic routier soit infernal en raison de la venue de 4 millions de passagers prévus à l’aéroport.»
La mairesse Catherine Fournier a annoncé le 19 janvier vouloir faire de la zone d’innovation un milieu de vie, ce qui nécessitera notamment des investissements dans les infrastructures municipales.